Les grues du Japon

Après avoir profité du festival d’aporo, nous avons entamé la partie auido de notre safari hivernale. Notre guide est venu le chercher et nous avons roulé vers l’est. Le premier objectif sur notre liste d’observation était les grues du Japon aussi appelé grues tancho ou grues à couronne rouge. Bien que ces grues résident toute l’année dans l’est de Kaido, elles se regroupent plus particulièrement pendant l’hiver dans les régions de Tsouri et de Kushiro. Nous avions prévu de nous arrêter à Oubiro en route vers Kuchiro pour séjourner dans un magnifique et participer à une activité de rafting le lendemain matin. Mais la semaine précédente notre arrivée, la région avait été frappée par une importante tempête de neige déposant près de 125 cm ou quatre pieds de neige en seulement 12h. Notre arrivée matinale fut donc annulée. Le qu étant inaccessible. [Musique] [Musique] Au début du 20e siècle, les grues à couronne rouge était considéré comme éteintes sur le locaido, principalement en raison de la perte d’habitat, de la chasse et de rigueur de l’hiver. Cependant, en 1924, une vingtaine d’individus furent découverts dans le marais de Kouchiro. Un effort concerté fut entrepris pour préserver et restaurer l’espèce. Aujourd’hui, bien qu’elle soit encore en danger, la population sédentaire de Kaido compte plus de 1800 individus. Le mot turi signifie littéralement là où vivent les grus. Depuis notre hébergementi, nous avons circulé à travers trois sanctuaires où les grus sont nourris durant l’hiver. Nous avons passé beaucoup de temps observer ces oiseaux gracieux et élégants, souvent récompensés par le spectacle de leur parade [Musique] nupsiale. Notre deuxème journée dans la région de Tsouroui commença avec un arrêt un pont réputé pour l’observation des grues. Ce n’était pas exactement ce à quoi je m’attendais. Le pont Outa, situé à seulement 5 minutes en voiture de notre chalet était déjà bondé de photographe lorsque nous sommes arrivés à 6h du matin. Le mercure indiquait – 20 Celsius. J’ai eu de la difficulté à trouver un emplacement pour installer mon trépied. En plus, les grues étaient très éloignés ce matin-là. C’était évident que les grues ne s’envoleraient pas de cet endroit avant l’heure du nourrissage. Ainsi, après 45 minutes, nous sommes retournés à notre chalet. Après le petit déjeuner, nous avons observé des gruses, survoler notre chalet et atterrir dans le champ tout près de là où nous logions. Le sanctuaire de Turouida était seulement 5 minutes à pied et lorsque j’y suis arrivé, le soleil était levé et il faisait nettement plus chaud. J’ai particulièrement apprécié cette session, surtout lorsque j’ai vu un mouton noir rejoindre le groupe. Une grue à coup blanc s’était mélangée aux grues à couronne rouge semblant parfaitement intégré sans que personne ne s’en plaigne. [Musique] [Musique] Le lendemain fut consacré une exploration en voiture et à pied des zones humides de Kouchiro à l’intérieur du parc national de Kouchiro Shitsugan. Depuis l’observatoire, nous avions une très belle vue sur le marais. Avec des jumelles, on pouvait apercevoir des sers un peu partout dans le marais, certains même à courte distance. Nous avons conclu la journée par une visite au centre international des grues d’ACAN avant de nous enregistrer notre hôtel à Couchir [Musique] [Musique]

Épisode 2 de notre excursion hivernale au Japon… une courte vidéo de notre passage dans la région de Tsurui et Kushiro, à Hokkaidō, alors que nous entamons notre safari hivernal 2025.

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